Je me souviens c'était en 1978, je devais avoir 5 ou 6 ans.

Un dimanche après midi lors d'une balade dominical j'avais accompagné mon père pour venir admirer une cathédrale flottante, un super tanker de 300 000 Tonnes en carénage dans les grandes formes de radoub.

 

Je me souviens également de ces pécheurs à la ligne en bord de mer et sur les quais.

Plus tard lycéen, ce port füt pour moi le théâtre de mes premières expérimentations photographiques.

Puis sans doute à force de voir ces cargos, ces pétroliers, venir faire escale dans notre ville, avec des noms étranges et des villes qui appelle aux voyages comme beaucoup de Brestois je suis partit naviguer quelque années à bord des navires de la marine National.

Finalement en 2010, je suis revenue dans ma ville natale, Brest.

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l'un de mes premières gestes après avoir remonté les meubles Suédois füt de venir sentir ce parfum portuaire.

Quelle déception ! Des grilles, des barrières, des gardiens qui ne badinent pas avec la sécurité.

Que c'est t'il passé ?

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Je me suis rabattue sur les autres quais encore accessible, le 5ème bassin en particulier.

C'est sans doute à partir de cette période ou j'ai commencé un travail photographique, un travail de mémoire : Brest, les gens du port.

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Le 5ème bassin faisait partie de ce travail, puis un jour les grilles ont poursuivie leur offensive et ont ceinturé le quai patates, aux merles, le quai de la douane. Néanmoins les portes étaient resté ouverte mais tous le savaient déjà, pas pour longtemps. Des lors je me suis concentré sur le vie de ce bassin.

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Puis un navire codé ISPS est venue faire escale, les portes ce sont fermés. Depuis lors, elles sont resté closes est sécurise des quais la plupart du temps vides.

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http://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/france/3872/olivier-leroy-brest